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Comprendre les fondamentaux de la RSE et l'importance pour votre organisation de bâtir une stratégie RSE éclairée

Boite à outils RSE

La RSE : levier stratégique incontournable

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est depuis une dizaine d’années en France un pilier incontournable pour toute organisation qui souhaite rester compétitive et attractive. Intégrer la RSE à sa stratégie, ce n’est pas seulement répondre à une obligation légale, c’est aussi transformer son entreprise de l’intérieur pour créer de la valeur sur le long terme.

Reposant sur trois piliers : environnemental, économique et social, la RSE permet aux entreprises de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux contemporains. Les principes clés d’une démarche RSE sont : la mise en place d’actions volontaires, la transparence et l’amélioration continue des pratiques et le dialogue avec les parties prenantes.

Les référentiels
Comprendre les référentiels de la RSE
Comprendre les référentiels de la RSE

Pour mettre en place une démarche RSE solide, plusieurs référentiels peuvent servir de guide.

La norme ISO 26000 reste la référence internationale pour définir les grands principes RSE. C’est sur cette norme spécifique que nous nous appuyons pour vous accompagner.

En fonction de la taille et du secteur de votre entreprise, plusieurs référentiels peuvent être combinés pour aider à structurer la stratégie.

Nous pouvons nous appuyer sur la Global Reporting Initiative (GRI) qui propose des indicateurs précis pour mesurer et publier les résultats sociaux, environnementaux et économiques; la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui impose à certaines entreprises un reporting extra-financier détaillé; certaines lois comme le devoir de vigilance ou la loi SAPIN qui incitent à contrôler la chaîne d’approvisionnement et à s’engager publiquement; enfin, nous nous appuyons sur certains labels pertinents en fonction de l’activité de l’entreprise comme les labels généralistes LUCIE, ECOVADIS,  B-Corp ou plus sectoriels comme le labels CLEF VERTE (hôtellerie).

Les 7 questions centrales en RSE grâce à l'ISO 26000
Les 7 questions centrales en RSE grâce à l'ISO 26000
Les bénéfices concrets pour les entreprises d'initier une démarche RSE
Les bénéfices concrets pour les entreprises d'initier une démarche RSE
Les 7 questions centrales

La norme ISO 26000 identifie sept questions centrales qui structurent toute démarche RSE. Analyser ces sept thématiques est indispensable pour permettre aux organisations d’identifier ses impacts majeurs et de hiérarchiser ses priorités.

La gouvernance de l’organisation constitue le socle : elle garantit la transparence, l’éthique et la prise de décision responsable. Les droits de l’homme invitent l’entreprise à prévenir toute atteinte aux libertés fondamentales, y compris dans sa chaîne d’approvisionnement. Les relations et conditions de travail couvrent le dialogue social, la santé-sécurité, l’égalité des chances et le développement des compétences. L’environnement engage l’entreprise à limiter ses impacts : gestion des ressources, lutte contre le changement climatique, prévention de la pollution. Les bonnes pratiques des affaires concernent l’intégrité, la lutte contre la corruption, la concurrence loyale ou le respect des règles fiscales. Les questions relatives aux consommateurs portent sur la qualité, la sécurité, l’information claire et la protection des données. Enfin l’engagement sociétal vise la contribution au développement local, l’inclusion et l’intérêt général.

Aligner les valeurs de l’entreprise avec sa stratégie est un puissant moteur de performance. 

Une démarche RSE structurée et claire permet en effet de générer des bénéfices multiples: elle sécurise l’activité en anticipant les risques internes, réputationnels et la pression réglementaire, tout en stimulant l’innovation sur les produits, les services et les modèles économiques. En optimisant les ressources, elle réduit les coûts énergétiques et logistiques, renforçant la compétitivité à moyen et long terme. Elle accroît aussi l’attractivité de la marque employeur : des collaborateurs motivés, fiers de contribuer à un projet responsable, sont plus engagés et plus fidèles. Coté marché, la transparence et la traçabilité offertes par un reporting RSE ou extra-financier crédible rassurent investisseurs, clients, partenaires, facilitant l’accès à de nouveaux contrats ou financements. 

En somme, la RSE n’est pas une contrainte mais un véritable levier stratégique. En adoptant une démarche RSE réaliste et mesurable, l’organisation se dote ainsi d’un cadre solide pour croître de façon durable tout en contribuant positivement à la société et à son écosystème économique. 

Les bénéfices

La mise en place d’une stratégie RSE ne s’improvise pas. Elle requiert de la méthode, une expertise technique et un travail d’alignement interne. HUMATHENA maîtrise les référentiels internationaux et la méthodologie spécifique à la RSE, nous pouvons ainsi définir une feuille de route réaliste et parfaitement adaptée à votre contexte de croissance.

Les 3 piliers de la RSE : environnemental, sociétal, économique
Les 3 piliers de la RSE : environnemental, sociétal, économique

Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : qu’est-ce que c’est ?

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la Commission européenne comme la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu'elles exercent sur la société.

En d'autres termes, la RSE désigne la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.

Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.

La réglementation en RSE

Décryptage synthétique des principales lois en matière de RSE

La réglementation liée à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) évolue rapidement sous l’effet conjugué des engagements européens, des attentes sociétales et des ambitions nationales. Les entreprises, quelle que soit leur taille, sont de plus en plus concernées par ces obligations qui touchent aussi bien la gouvernance, les conditions de travail que l’environnement.

Voici un décryptage synthétique des principales lois françaises et européennes qui structurent aujourd’hui la RSE, pour mieux comprendre les enjeux et anticiper les prochaines étapes.

🧩 1. La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) – 2024-2025

La CSRD remplace et renforce la DPEF (Déclaration de performance extra-financière). Elle impose un reporting extra-financier standardisé aux grandes entreprises et, progressivement, aux ETI. Les sociétés concernées devront publier des données détaillées selon les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards).
Ce reporting portera sur les impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), avec obligation d’audit externe et de publication numérique.


➡️ Objectif : renforcer la transparence et la comparabilité des performances RSE en Europe.
🔗 Ressource : Commission européenne – CSRD

🧩 2. La directive européenne sur le devoir de vigilance (CS3D) – 2024

La CS3D (Corporate Sustainability Due Diligence Directive) généralise le devoir de vigilance des entreprises européennes. Elle impose d’identifier, prévenir et corriger les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans l’ensemble de la chaîne de valeur (fournisseurs, sous-traitants, filiales).
Les entreprises devront établir un plan de vigilance, intégrer la durabilité dans leur gouvernance et publier un suivi annuel.


➡️ Objectif : garantir que les grandes entreprises européennes respectent les droits fondamentaux et l’environnement à chaque étape de leur activité.
🔗 Ressource : Conseil de l’Union européenne – CS3D

🧩 3. Loi Climat et Résilience – 2021

Adoptée à la suite de la Convention citoyenne pour le climat, cette loi intègre la transition écologique dans la commande publique et la stratégie des entreprises.
Elle prévoit notamment qu’à partir de 2026, chaque marché public devra intégrer au moins un critère environnemental, interdisant ainsi les appels d’offres fondés uniquement sur le prix.
Elle encourage aussi la réduction de l’empreinte carbone, l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage.


➡️ Objectif : faire des politiques publiques et de la commande publique des leviers majeurs de transition.
🔗 Ressource : Loi Climat et Résilience – Légifrance

🧩 4. Loi PACTE – 2019

La loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) marque une évolution culturelle forte. Elle modifie le Code civil pour indiquer que toute société doit être gérée « dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ».
Elle introduit également le concept d’entreprise à mission, permettant aux organisations d’inscrire une “raison d’être” et des objectifs RSE dans leurs statuts.


➡️ Objectif : réconcilier performance économique et responsabilité sociétale.
🔗 Ressource : Ministère de l’Économie – Loi PACTE

🧩 5. Loi sur le devoir de vigilance – 2017

Pionnière en Europe, cette loi impose aux grandes entreprises françaises (plus de 5 000 salariés en France ou 10 000 dans le monde) d’établir un plan de vigilance.
Ce plan doit identifier et prévenir les risques graves pour les droits humains, la santé et l’environnement liés aux activités de la société et de ses partenaires.


➡️ Objectif : prévenir les atteintes graves causées par les chaînes de valeur mondiales.
🔗 Ressource : Assemblée nationale – Devoir de vigilance

🧩 6. Loi Rebsamen et réformes QVT – 2015

La loi Rebsamen et les réformes qui ont suivi (QVT puis QVCT) renforcent la prise en compte du bien-être au travail.
Elles rendent obligatoire la négociation sur la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) et imposent aux employeurs d’évaluer les risques psychosociaux.
À partir de 2026, une directive européenne introduira également la transparence salariale, obligeant les entreprises de plus de 100 salariés à publier les écarts de rémunération entre femmes et hommes.


➡️ Objectif : améliorer la santé, l’équilibre et l’égalité au travail.
🔗 Ressource : Ministère du Travail – QVCT et transparence salariale

🧩 7. Loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) – 2001

Texte fondateur de la RSE en France, la loi NRE oblige les entreprises cotées à publier des informations sociales et environnementales dans leur rapport annuel.
Elle constitue la première reconnaissance officielle de la responsabilité extra-financière des entreprises.


➡️ Objectif : instaurer la transparence et rendre les entreprises redevables de leurs impacts.
🔗 Ressource : Service-public.fr – Loi NRE

📚 Pour aller plus loin
💼 Pourquoi se faire accompagner par un expert RSE ?

Les obligations RSE se multiplient et deviennent de plus en plus techniques. Comprendre quelles lois s’appliquent à votre entreprise, savoir comment les traduire en actions concrètes et comment les valoriser dans vos démarches (marchés publics, reporting, marque employeur) demande une véritable expertise.

Un cabinet spécialisé en RSE vous aide à :

  • évaluer votre conformité et vos risques,

  • construire une stratégie adaptée à votre taille et à votre secteur,

  • valoriser vos engagements auprès de vos partenaires et clients.

S’entourer d’experts, c’est transformer la contrainte réglementaire en levier de performance durable.

La méthodologie spécifique en RSE

Mettre en place une démarche RSE structurée nécessite une approche méthodique et progressive.

La première étape consiste à réaliser un diagnostic RSE, basé sur les référentiels reconnus (ISO 26000, ODD (Objectifs de Développement Durable), CSRD, etc.) afin d'identifier les enjeux prioritaires pour l'entreprise.

Ensuite, vient la cartographie et la consultation des parties prenantes pour comprendre les attentes internes et externes. Ce travail alimente la matrice de matérialité, qui hiérarchise les enjeux selon leur importance stratégique et leur impact. Sur cette base, on définit une stratégie RSE claire, assortie d'objectifs mesurables et d'indicateurs de performance (KPI). La mise en œuvre passe par un plan d'action opérationnel, mobilisant les collaborateurs et les différents services de l'entreprise.

Enfin, un dispositif de suivi, de pilotage et de reporting permet d'ajuster la stratégie et de rendre compte des progrès. 

Si certains outils sont disponibles en accès libre, le recours à un expert en RSE permet de gagner du temps, d'éviter les erreurs méthodologiques, et d'assurer la cohérence, la crédibilité et l'efficacité de la démarche dans un cadre réglementaire et stratégique en constante évolution. 

méthodologie spécifique à la RSE Humathena
méthodologie spécifique à la RSE Humathena

Lavalorisation de votre démarche RSE

Une fois la démarche RSE structurée et engagée, il est essentiel de la valoriser auprès des parties prenantes : clients, salariés, partenaires, investisseurs et institutions.

Cette valorisation passe par plusieurs leviers. D'abord, l'obtention de labels ou de certifications (Label Lucie, B Corp, ISO 14001, Ecovadis, etc.) qui attestent de l'engagement de manière crédible et différenciante. Ensuite la rédaction d'une charte RSE, claire et engageante, qui formalise les principes, les engagements de l'entreprise et donne des chiffres clés des actions menées. L'intégration de la RSE dans la communication web (site, réseaux sociaux, rapport RSE) permet de toucher un large public et de construire une image responsable.

Enfin, l'implication des collaborateurs via des programmes internes ou des ambassadeurs RSE, renforce l'adhésion et donne de la consistance à la démarche. 

Une valorisation réussie nécessite cohérence, transparence, et authenticité. Là encore, être accompagné par un expert en RSE permet de structurer une communication alignée, crédible, et porteuse de sens, en évitant le greenwashing et maximisant l'impact auprès des cibles clés. 

Valoriser sa démarche RSE grâce aux labels
Valoriser sa démarche RSE grâce aux labels

En matière de RSE toujours avoir en tête l’adage:

« Savoir faire avant de faire savoir »

Se faire accompagner et combattre les idées reçues

« La RSE coûte trop cher et ne rapporte rien »

Avec un accompagnement adapté et structuré, il est démontré qu’une démarche RSE permet d’optimiser les ressources, faire des économies. Elle permet aussi d’anticiper des risques onéreux, identifier des leviers de performance, et augmenter productivité et valeur.

« C’est réservé aux grandes entreprises »

Toutes les entreprises quelque soit leur secteur ou leur taille sont concernées! La plupart ont d’ailleurs initier des actions RSE sans le savoir. Une démarche RSE éclairée permet de focaliser les efforts sur des enjeux prioritaires et pertinents, pleinement adaptés à l’organisation et sa stratégie.

« C’est uniquement une question d’environnement »

La RSE couvre également les enjeux sociaux, la gouvernance, la relations clients ou la chaîne d’approvisionnement. Etre accompagné permet d’appréhender les différentes questions de la RSE en priorisant celles qui sont pertinentes pour l’entreprise.

« C’est une mode qui va passer »

La pression réglementaire s’accentue (CSRD, devoir de vigilance, actualité RH…) et démontre qu’il est essentiel que les entreprises anticipent ces changements. De plus, la pression des consommateurs, l’intérêt des collaborateurs montrent que la RSE devient un standard incontournable.

« Nous n’avons ni le temps, ni les compétences »

Nous proposons un accompagnement clé en main : formation des équipes, outils de suivi, planification par étapes. Cela permet aux dirigeants de se concentrer sur leur cœur de métier tout en structurant la démarche. En apportant expertise, méthodologie et ressources, nous transformons ces freins en leviers de performance durable.

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. »
Charles Darwin
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Quelques chiffres clés

78% des consommateurs déclarent privilégier une entreprise ayant une démarche numérique responsable (étude IFOP 2025).

62% des salariés français déclarent que la QVT est un critère déterminant dans leur choix d’entreprise en 2025, contre 48% en 2020 (Étude Gallup 2025)

La politique RSE d’une entreprise a un un impact positif sur la rentabilité dans 63% des cas (Étude EcoVadis 2021)

Les gaspillages liés aux doublons, erreurs ou tâches inutiles représentent en moyenne 10 à 15% du CA dans les PME (AFNOR 2020)